Une vraie XXS – #sizematters

– Hé Thomas, je ne comprends pas. Quand je vole avec toi, je n’ai aucun problème à rester au nuage, sans compter que j’y suis souvent la première. Pourtant, quand il faut atteindre le prochain thermique, je suis tellement lente par rapport à toi ! Parfois, je n’y arrive pas, tout simplement, surtout s’il y a un peu de vent. Je sais que ma voile est plus petite mais je fais 50 kg de PTV et elle est homologuée à partir de 45 kg. Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ?

– Classique, Judy. Elle est homologuée à partir de 45 kg mais c’est quoi sa surface à plat ?

– Mmmh laisse-moi vérifier… 22 m2 qu’ils disent.

– Wow, OK… Ça semble être le plus petit PTV homologué, mais ce n’est certainement pas le plus petit parapente. Écoute, moi, je fais 80 kg de PTV et je vole avec une 24. Au milieu de la fourchette de poids homologuée. Alors si on regarde la charge alaire, faisons le calcul… je vole à 3,3 kg/m2, et toi à… 2,3 kg/m2 ! Tu pilotes une montgolfière ! Je peux à peine imaginer, c’est comme si je volais avec un parapente de 35 m2 !!

– Quoi ? Arrête, c’est comme si tu pilotais un parapente biplace, tout seul avec tes 80 kg de PTV. Comment mon parapente peut-il être homologué à 45 kg avec une si grande surface ?

– L’homologation est une chose, mais tu devrais vraiment faire attention à la charge alaire lorsque tu réfléchiras à ton prochain parapente. Il est possible de trouver des voiles homologuées EN-A ou EN-B entre 18 et 20 m2 de surface à plat, pas 22 !

– Et qu’est-ce que cela changerait exactement ?

– Eh bien, déjà tu bénéficierais d’un « comportement de vol normal ». Le gonflage au déco serait plus facile, tu pourrais serrer bien mieux les thermiques (sans perdre ton incroyable capacité à monter), et enfin, et surtout, tu prendrais moins de risques dans des conditions venteuses, non seulement pour pouvoir te déplacer dans le vent en toute sécurité, mais aussi au moment du décollage et de l’atterrissage.

Les mots du designer…

Nos voiles sont développées en taille S, en gardant toujours à l’esprit que ce qui fonctionne sur la S doit également fonctionner sur la XXS, pour maintenir sa maniabilité, sans rendre la voile plus exigeante. Bien sûr, cela rajoute des contraintes à la conception des grandes tailles, bien sûr, il est très difficile de concevoir un beau parapente de petite taille, mais bon, tous les pilotes ne méritent-ils pas le même plaisir et la même sécurité ?

Stephan Stiegler
Designer

Le savais-tu ?

En tant que pilote et surtout un petit poids, il semble logique de regarder la gamme de PTV homologués pour choisir judicieusement son parapente. Tu pourrais te laisser tenter par une « petite » voile de 22 m2 car sa plage d’homologation démarre à 45 kg, mais 22 m2 c’est en réalité une surface énorme pour un pilote léger.

#sizematters

Pour les parapentes de taille moyenne, ton meilleur ami envisagera toujours de voler entre le milieu et le haut de la fourchette de poids homologué. Maintenant, non seulement, avec tes disons 50 kg, tu te trouves en bas de fourchette (ce que ton meilleur ami n’accepterait jamais pour lui), mais tu voles avec un parapente avec une charge alaire très, très faible.

Chez AirDesign, nous travaillons dur sur chaque modèle pour pouvoir maintenir le comportement de la voile en vol, et aussi en dehors du domaine de vol, pour tous les PTV homologués. L’homologation de la plupart de nos ailes commence à 50 kg car nous avons choisi de n’annoncer que ce que nous avons réellement testé. Et surtout parce que nous veillons à ce que la voile soit bien efficace, sécure et amusante à ce PTV et cela est aussi important que l’homologation elle-même ! Notre objectif est que les pilotes légers trouvent le même plaisir de voler que les plus lourds.

AirDesign en a une petite

Il y a une évolution (physique) normale de la charge alaire dans la plage des tailles (un parapente biplace ne fait pas deux fois la surface d’un parapente solo en doublant la charge). Chez AirDesign, nous nous efforçons de la garder « logique » pour faire en sorte que les pilotes les plus légers s’amusent tout autant !

Conclusion : les petits poids ne devraient pas seulement vérifier la plage de poids homologués. La surface du parapente (et donc sa charge alaire) est une information clé pour comprendre si un.e pilote va expérimenter le vrai plaisir et la sécurité du vol, ou s’il/elle se met en mode « échec » pouvant mener jusqu’à la peur de voler.

À plat ou projetée ?

Sur cette page, nous mentionnons et comparons les surfaces à plat, car tout le monde y est historiquement plus habitué lorsqu’il s’agit de comparer. La surface à plat est la surface théorique du parapente lorsqu’il est ouvert étendu au sol par exemple. Lorsque tu voles, la surface ralentissant ta descente se nomme surface projetée. En effet, la voute générée par le plan de suspentage montre une surface plus petite que lorsque l’aile est à plat vue de dessus. Ainsi, lorsque tu compares des surfaces, assure-toi de comparer des pommes avec des pommes (à plat avec à plat, ou projetée avec projetée). Par exemple, la surface à plat de l’Eazy 3 est de 18,72 m2, sa surface projetée est de 16,17 m2.

Ils savent de quoi ils parlent

Je vole depuis de nombreuses années sur le circuit des coupes du monde en parapente de distance, où pour performer, les grandes tailles de voile sont obligatoires. Du haut de mes 59kg je n’ai pas d’autre choix que de prendre du lest. Je me retrouve avec un équipement complet de 42 kg. Ce qui est presque insensé et dangereux, notamment sur les phases de décollage et d’atterrissage, mais il n’existe pour le moment que des catégories de genre et non de poids…

Lorsque je me suis mis au marche et vol, je me suis retrouvé dans cette même impasse avec des marques qui proposaient des toutes petites tailles avec pourtant des PTV inaccessibles pour moi sans lest ou bien des comportements de voile trop dangereux pour voler sereinement. AirDesign s’est alors proposé à moi avec leur nouvelle Volt 4 en deux lignes dont la petite taille monte jusqu’à 73kg, ce qui correspond parfaitement à mon PTV de marche et vol. J’ai de suite sauté sur cette opportunité qui m’a permis de retrouver du plaisir à voler simplement sans contrainte de ballast et avec la possibilité de participer à des compétitions de marche et vol avec un sac tout light.

Très performante dans sa catégorie, j’ai rapidement été séduit par cette machine, qui m’a permis également de faire des combos de ski et vol en hiver et bien d’autres projets farfelus ! Avant la Volt j’utilisais des petites voiles très typées montagne, mais rapidement je me suis mis à utiliser essentiellement la Volt. En effet, la différence de poids de l’aile est peu significative par rapport aux mini voiles et le potentiel de jeu est tellement plus grand avec la Volt que je trouve moins d’intérêt à utiliser des mini voiles. Avec son PTV minimum de 60kg, je l’utilise même avec un string. La voile se comporte bien en bas de fourchette. C’est vraiment une redécouverte du parapente dans sa simplicité.

Merci AD d’avoir pensé aux petits poids 🤩

Rémi B.

Après de nombreuses années où mes grands-mères ont (désespérément) cherché à m’engraisser, en vain, j’ai enfin trouvé une solution pour prendre du plaisir en parapente du haut de mes 50 kilos. Bah oui, à quoi bon courir au gramme près pour le matériel et améliorer son cardio sans forcer si on est obligé de se lester… Après 3 ans à voler chez AirDesign, une chose est sûre, que ce soit avec la Eazy ou la LiVi, je n’ai jamais eu de concession à faire pour être épanouie sous un parapente et pas avoir l’air de conduire un camion. Des voiles compactes (18 m2) et très légères à porter, adaptées aux petits poids dans leurs tailles XXS, c’est un vrai régal. Pas besoin de lest supplémentaire laissant la liberté de faire du cross mais aussi du vol rando ou du vol bivouac avec un pack léger défiant toute concurrence !

Agnès G.

En ayant commencé à voler très jeune (13 ans), le choix de ma première voile -qui devait me permettre de commencer à voler sur site mais également de débuter le vol rando- incluait un paramètre important : mon petit poids (- de 50 kg). Et je me suis assez vite rendu compte que très peu de marques offraient des produits correspondant vraiment à ce que je recherchais, contrairement à… AirDesign ! C’était la seule marque qui proposait une voile école, light, en VRAIE petite taille : l’Eazy ! Je suis rapidement tombé amoureux de cette petite voile qui m’a permis de débuter et de progresser, en étant en sécurité sous une aile réellement à ma taille. Ça fait maintenant 3 ans que je vole, je suis désormais en LiVi car AD a toujours su créer des voiles suivant ma progression et mon petit poids !

Jules C. (16 Jahre alt!)

Habitante la plus proche du déco de la Forclaz au-dessus du lac d’Annecy, J’ai vu passer tellement de parapentes : voler fut pour moi une évidence ! À 14 ans, je fais mon premier stage et je tombe amoureuse de ce sport. Au moment de m’acheter ma première voile, le drame… Je ne pèse « que » 50 kilos, même en stage, mes ailes sont un peu grandes. Pas très à l’aise avec ma 22m2, je cherche une marque me permettant malgré tout d’être sereine sous ma voile, et de ne pas faire de mon PTV un problème. Je découvre alors AirDesign et tout de suite leur état d’esprit m’attire, je les contacte et direct, ils me parlent d’une aile, la LiVi. Révolution ! Une voile que je peux contrôler et pas l’inverse ! J’ai l’impression de redécouvrir la discipline, tout de suite à l’aise dessous, je veux cette LiVi. Reprise de confiance en l’air, au déco, à l’atterro… j’arrive à faire des nouveaux trucs, à oser plus de choses !! Bien que mon niveau soit encore light (seulement 1 an de vol), je fais déjà des petits cross (30 km) et j’ai à mon actif 250 vols. Thanks AirDesign for The Onlivy one !

Eloïse A.